Newsletter 2 / 2025

> Projet pilote de démocratie alimentaire : la caisse genevoise de l’alimentation (calim)
> Pilotprojekt für Ernährungsdemokratie: Die Genfer Lebensmittelkasse
> Une multinationale agricole suisse au Cambodge empêche de faire toute la lumière dans un grave conflit foncier
 > Schweizer Agrarkonzern in Kambodscha unterdrückt Transparenz in schwerem Landkonflikt
> Actualités sur la responsabilité des entreprises au niveau national et international
> Aktuelles zu Konzernverantwortung national und international
> Droits des paysan.nes : Le groupe de travail de l’ONU a commencé ses activités
> Rechte der Bauern und Bäuerinnen: UN-Expertengruppe hat Arbeit aufgenommenge
Projet pilote de démocratie alimentaire : la caisse genevoise de l’alimentation (calim)

Suite à l’introduction du droit à l’alimentation dans la Constitution genevoise en 2023, FIAN Suisse et ses alliés travaillent à sa mise en œuvre concrète sur le terrain. FIAN copilote depuis l’année passée un projet de démocratie alimentaire à Genève. Deux comités citoyens se sont formés aux Pâquis et à Meyrin pour y réfléchir collectivement. Ce projet, visant à remettre entre les mains des citoyen-nes les choix collectifs concernant notre alimentation, se poursuit cette année. L’objectif est la création d’une Caisse genevoise de l’alimentation (Calim). Universelle et solidaire, cette caisse permettrait à ses membres de disposer d’un montant mensuel dédié à l’achat de produits alimentaires dans des lieux choisis selon des critères définis par les comités citoyens. Il est également attendu que ce projet entraîne une relocalisation des filières et leur transition vers des modèles de production plus durables et souhaités par les habitant-es.

► Plus d’info d’ici: https://calim-ge.ch/ / caisse@calim-ge.ch

Pilotprojekt für Ernährungsdemokratie: Die Genfer Lebensmittelkasse

Nach der Einführung des Rechts auf Nahrung in der Genfer Verfassung im Jahr 2023 arbeiten FIAN Schweiz und Partnerorganisationen an der konkreten Umsetzung vor Ort. Seit letztem Jahr ist FIAN an der Leitung eines Projekts zur Ernährungsdemokratie in Genf beteiligt. In Les Pâquis und Meyrin haben sich zwei Einwohnerkomitees gebildet, um gemeinsam darüber zu reflektieren. Dieses Projekt, das darauf abzielt, die kollektiven Entscheidungen bezüglich unserer Ernährung in die Hände der Bevölkerung zu legen, wird dieses Jahr fortgesetzt. Ziel ist die Schaffung einer Genfer Lebensmittelkasse (Calim). Diese universelle und solidarische Kasse würde ihren Mitgliedern einen monatlichen Betrag zur Verfügung stellen, der für den Kauf von Lebensmitteln an Orten verwendet werden kann, die nach von den Einwohnerkomitees festgelegten Kriterien ausgewählt werden. Es wird auch erwartet, dass dieses Projekt zu einer Relokalisierung der Lieferketten und zu einem Übergang zu nachhaltigeren Produktionsmodellen führen wird, die auch von der Bevölkerung gewünscht werden.

► Weitere Informationen: https://calim-ge.ch/ / caisse@calim-ge.ch

Une multinationale agricole suisse au Cambodge empêche de faire toute la lumière dans un grave conflit foncier

La résolution du grave conflit foncier entre la population locale Bunong, la multinationale agricole helvético-luxembourgeois Socfin et l’État cambodgien piétine depuis des années. Pire encore, le groupe entrave activement les efforts de résolution, et les autorités suisses restent les bras croisés. La newsletter 1/2024 en a fait état pour la dernière fois.

Une médiation financée par la Suisse, le Luxembourg et l’Allemagne entre la multinationale  et une petite partie de la population concernée (voir l’article) s’est déroulée dans le plus grand secret. FIAN Suisse et l’organisation partenaire BIPA, que nous soutenons, tentent depuis longtemps d’avoir accès aux accords afin de les évaluer et de pouvoir soutenir l’ensemble de la population concernée. La mandante de la médiation nous a demandé d’obtenir le consentement écrit des représentants des familles et de Socfin. Fin 2023, tous les représentants des familles ont donné leur accord pour la divulgation de tous les documents de médiation aux États donateurs ainsi qu’à FIAN et BIPA.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO) et la DDC ont refusé de soutenir la demande d’accord de Socfin. En réponse à notre demande directe, Socfin a mis en place une manœuvre qui se poursuit encore aujourd’hui pour empêcher par tous les moyens la divulgation des résultats et des documents de la médiation. Entre autres, Socfin a organisé une réunion avec les représentants des familles. Les participants ont informé BIPA qu’ils avaient confirmé à l’unanimité leur intention de divulguer les résultats de la médiation. Cependant, Socfin a affirmé que les représentants s’opposaient actuellement à la divulgation, selon le procès-verbal de l’assemblée.

L’analyse du procès-verbal a révélé qu’il y avait une confusion totale sur les documents pertinents et que des affirmations absurdes ont été faites, que même Socfin a dû réfuter. En outre, la prétention de la multinationale selon laquelle la déclaration d’accord constitue une rupture des accords antérieurs a probablement intimidé les participants. Sur la base de ces conclusions, nous ne pensons pas que le procès-verbal reflète adéquatement la volonté des représentants. D’autres clarifications sont en cours.

Entre-temps, la Earthworm Foundation, mandatée et cofinancée par Socfin, a publié son rapport d’enquête sur les accusations portées contre Socfin Cambodge. Le rapport confirme très clairement, entre autres, ce qui suit :

  • le droit des Bunongs au consentement libre, préalable et éclairé et à la propriété foncière collective n’a pas été respecté lors de la transformation de leur habitat en plantations.
  • Les défrichages ont commencé illégalement avant l’octroi des concessions foncières.
  • Les concessions foncières ont été octroyées illégalement avant l’approbation des études d’impact environnemental et social.
  • Les indemnités versées à la population concernée sont insuffisantes.

L’une des principales recommandations du rapport à l’attention de Socfin est de parvenir à la levée des accords de confidentialité de la médiation. Nous attendons de Socfin qu’elle mette immédiatement en œuvre cette recommandation. Nous attendons également de la DDC qu’elle fasse pression sur Socfin et soutienne activement les prochaines étapes en vue d’une véritable résolution du conflit foncier. FIAN et BIPA resteront vigilants.

► plus : article Ein Schweizer Agrarkonzern in Kambodscha unterdrückt Transparenz in schwerem Landkonflikt

Schweizer Agrarkonzern in Kambodscha unterdrückt Transparenz in schwerem Landkonflikt

Die Lösung des schweren Landkonflikts zwischen der lokalen Bunong-Bevölkerung, dem schweizerisch-luxemburgischen Agrarkonzern Socfin und dem kambodschanischen Staat kommt seit Jahren nicht voran. Im Gegenteil: Der Konzern behindert Lösungsbemühungen aktiv – und die schweizerischen Behörden schauen zu. Der Newsletter 1/2024 berichtete das letzte Mal darüber.

Eine von der Schweiz, Luxemburg und Deutschland finanzierte Mediation zwischen dem Konzern und einem kleinen Teil der betroffenen Bevölkerung (siehe Artikel) lief unter Geheimhaltung ab. FIAN Schweiz und die von uns unterstützte Partnerorganisation BIPA versuchen seit längerer Zeit, Einblick in die Vereinbarungen zu erhalten, um diese zu beurteilen und die ganze betroffene Bevölkerung unterstützen zu können. Die Auftraggeberin der Mediation wies uns hierzu an, die schriftliche Zustimmung der Familienvertreter:innen und von Socfin, einzuholen. Ende 2023 erteilten alle Familienvertreter:innen ihre Zustimmung zur Offenlegung aller Mediations-Unterlagen gegenüber den Geberstaaten sowie FIAN und BIPA.

Das UN-Hochkommissariat für Menschenrechte, das schweizerische Staatssekretariat für Wirtschaft SECO und die DEZA lehnten eine Unterstützung bei der Einholung der Zustimmung von Socfin ab. Auf unsere direkte Anfrage setzte Socfin eine bis heute andauernde Trickserei in Gang, um mit allen Mitteln die Offenlegung der Mediationsergebnisse und -dokumente zu verhindern. Unter anderem hielt Socfin eine Versammlung mit den Familienvertreter:innen ab. Von Teilnehmenden erfuhr BIPA, dass sie einstimmig ihre Absicht zur Offenlegung bestätigt hätten. Socfin behauptete jedoch, die Vertreter:innen stellten sich gemäss Versammlungsprotokoll aktuell gegen eine Offenlegung.

Die Analyse des Protokolls ergab, dass eine heillose Verwirrung über die relevanten Dokumente herrschte und absurde Behauptungen aufkamen, die selbst Socfin widerlegen musste. Zudem dürfte die Aussage des Konzerns, die Zustimmungserklärung stelle einen Bruch früherer Vereinbarungen dar, die Teilnehmenden eingeschüchtert haben. Aufgrund dieser Erkenntnisse glauben wir nicht, dass das Protokoll den Willen der Vertreter:innen adäquat widergibt. Weitere Abklärungen sind im Gang.

In der Zwischenzeit veröffentlichte die von Socfin beauftragte und mitfinanzierte Earthworm Foundation ihren Untersuchungsbericht zu den gegenüber Socfin Kambodscha erhobenen Anschuldigungen. Der Bericht bestätigt u.a. folgendes ganz klar:

  • Das Recht der Bunong auf freie, vorgängige und informierte Zustimmung und auf kollektives Landeigentum wurde bei der Umwandlung ihres Lebensraums in Plantagen nicht respektiert.
  • Waldrodungen begannen widerrechtlich vor der Erteilung der Landkonzessionen.
  • Die Landkonzessionen wurden rechtswidrig vor der Gutheissung der eingereichten Umwelt- und Sozialverträglichkeitsprüfungen erteilt.
  • Die Entschädigungen für die betroffene Bevölkerung sind ungenügend.

Eine der wichtigsten Empfehlungen des Berichts an Socfin ist, die Aufhebung der Vertraulichkeitsvereinbarungen der Mediation zu erreichen. Wir erwarten von Socfin, diese Empfehlung sofort umzusetzen. Im Weiteren erwarten wir von der DEZA, entsprechend auf Socfin einzuwirken und aktiv die nächsten Schritte für eine echte Lösung des Landkonflikts zu unterstützen. FIAN und BIPA werden hartnäckig dran bleiben.

► mehr: Artikel Ein Schweizer Agrarkonzern in Kambodscha unterdrückt Transparenz in schwerem Landkonflikt

Actualités sur la responsabilité des entreprises au niveau national et international

En décembre 2024 s’est tenue la 10e session de négociation du traité des Nations Unies sur les entreprises transnationales et les droits humains. FIAN et ses organisations partenaires y ont participé activement. Les délégations ont travaillé sur les articles « Droits des victimes », « Protection des victimes », « Prévention », « Accès aux voies de recours », « Responsabilité », « Juridiction », « Prescription » et « Droit applicable ». Un rapport sur ces travaux sera publié sur le site Internet du groupe de travail de la société civile suisse sur les entreprises transnationales et les droits humains vers le 10 avril.

La Suisse a participé aux consultations préalables à la session ainsi qu’à la 10e session. Lors de cette dernière, elle s’est limitée à jouer le rôle qu’elle s’est elle-même imposé de simple observatrice. Étant donné que le représentant permanent de la Suisse auprès de l’ONU à Genève préside le Conseil des droits de l’homme en 2025, il serait tout à fait approprié que la Suisse s’implique enfin de manière active et constructive dans le groupe de travail intergouvernemental chargé d’élaborer la convention, sur la base d’un mandat de négociation.

Juste avant la 10e session, le Conseil fédéral a publié le Plan d’action national sur les entreprises et les droits de l’homme (NAP) 2024-2027. Alors que les deux éditions précédentes du NAP mentionnaient tout de même le traité des Nations Unies en cours d’élaboration, la nouvelle édition passe carrément celui-ci sous silence. Le projet de NAP prévoyait encore l‘octroi d’un mandat de négociation pour le traité des Nations Unies, mais celui-ci a manifestement été supprimé. On peut se demander si le gouvernement fédéral et les entreprises consultées lors de l’élaboration du NAP ont peur du traité au lieu de le regarder comme une opportunité pour l’égalité de la concurrence internationale et une réglementation uniforme (voir aussi le communiqué de FIAN Suisse).

La nouvelle initiative pour des multinationales responsables a battu un record historique : Grâce à la mobilisation exceptionnelle de plus de 10 000 personnes à travers tout le pays, 183 661 signatures ont été récoltées en seulement 14 jours ! Les membres de FIAN Suisse étaient aussi sur le terrain pour sensibiliser le grand public à la nécessité de mieux réglementer les multinationales. Cet élan citoyen fait chaud au coeur et nous donne de l’espoir.

La Coalition pour des multinationales responsables a produit un nouveau documentaire sur deux cas de violations des droits humains et de destruction de l’environnement par des entreprises ayant leur siège en Suisse. Le film Pouvoir et résistances : quand les multinationales suisses détruisent des vies sera projeté dans plus de 100 villes de Suisse à partir du 10 mars.

Aktuelles zu Konzernverantwortung national und international

Im Dezember 2024 fand bereits die 10. Verhandlungssession zum UN-Abkommen zu transnationaler Wirtschaft und Menschenrechten statt. FIAN und Partnerorganisationen nahmen aktiv daran teil. Die Delegationen arbeiteten an den Artikeln «Rechte der Opfer», «Schutz der Opfer», «Prävention», «Zugang zu Abhilfe», «Haftung», «Gerichtsbarkeit», «Verjährung» und «Anwendbares Recht». Etwa am 10. April wird hierzu ein Bericht auf der Website der schweizerischen zivilgesellschaftlichen Arbeitsgruppe Transnationale Konzerne und Menschenrechte aufgeschaltet.

Die Schweiz nahm an Konsultationen vor der Session sowie an der 10. Session teil. Bei letzterer beschränkte sie sich weiterhin auf ihre selbstauferlegte Rolle als blosse Beobachterin. Da im Jahr 2025 der Ständige Vertreter der Schweiz bei der UNO in Genf den Vorsitz des UN-Menschenrechtsrats innehat, wäre es nichts als angebracht, dass sich die Schweiz auf der Basis eines Verhandlungsmandats endlich aktiv und konstruktiv in die Zwischenstaatliche Arbeitsgruppe zur Ausarbeitung des Abkommens einbringt.

Unmittelbar vor der 10. Session veröffentlichte der Bundesrat den Nationalen Aktionsplan für Wirtschaft und Menschenrechte (NAP) 2024-2027. Nachdem die beiden bisherigen Ausgaben des NAP das entstehende UN-Abkommen immerhin erwähnten, schweigt die neue Ausgabe das Abkommen schlicht tot. Im Entwurf des NAP war immerhin noch die Erteilung eines Verhandlungsmandats zum UN-Abkommen vorgesehen, doch flog dieses offensichtlich raus. Es fragt sich, ob der Bund und die bei der Ausarbeitung des NAP konsultierte Wirtschaft Angst vor dem Abkommen haben, statt dieses als Chance für internationale Wettbewerbsgleichheit und einheitliche Regulierung zu nutzen (s.a. Mitteilung von FIAN Schweiz).

Die neue Konzernverantwortungsinitiative konnte einen historischen Rekord verbuchen: Dank der aussergewöhnlichen Mobilisierung von mehr als 10.000 Menschen im ganzen Land wurden im Januar in nur 14 Tagen 183.661 Unterschriften gesammelt! Mitglieder von FIAN Schweiz waren auch auf der Strasse, um die Öffentlichkeit für die Notwendigkeit einer besseren Regulierung multinationaler Unternehmen zu sensibilisieren. Dieses Engagement an der Basis ist herzerwärmend und gibt uns Hoffnung.

Die Koalition für Konzernverantwortung hat einen neuen Dokumentarfilm zu zwei Fällen von Menschenrechtsverletzungen und Umweltzerstörung durch Konzerne mit Sitz in der Schweiz produziert. Der Film Macht und Ohnmacht – Wenn Schweizer Konzerne Leben zerstören wird ab 10. März in über 100 Orten in der Schweiz vorgeführt.

Droits des paysan.nes : Le groupe de travail de l’ONU a commencé ses activités

En octobre 2023, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a créé le groupe de travail sur les droits des paysan.nes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales, composé de 5 expert.es indépendant.es. Le groupe de travail a commencé ses activités en mai 2024.

Le groupe de travail a pour mandat de promouvoir la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP) adoptée en 2018, d’identifier les lacunes dans sa mise en œuvre, de diffuser les bonnes pratiques, de faciliter les échanges et la coopération internationale et de présenter des rapports au Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée générale de l’ONU.

Le groupe de travail peut jouer un rôle de catalyseur pour l’UNDROP, en offrant une visibilité et un soutien pour faire avancer la promotion et la protection des droits inscrits dans la Déclaration, en clarifiant les implications de la Déclaration, en identifiant les principaux défis à sa mise en œuvre et en recommandant des mesures concrètes à adopter par les États et les autres acteurs.

Le groupe de travail et tous les acteurs engagés dans la mise en œuvre de l’UNDROP doivent garantir le droit des paysan.nes à une participation active et libre à tous les processus de prise de décision susceptibles d’affecter leurs vies, leurs terres, leurs autres ressources naturelles et leurs moyens de subsistance. Il n’y aura pas de mise en œuvre ni de suivi de l’UNDROP sans la pleine participation des paysan.nes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales.

► plus: Research brief Le groupe de travail des Nations Unies sur les droits des paysan.nes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales

Rechte der Bauern und Bäuerinnen: UN-Expertengruppe hat Arbeit aufgenommen

Im Oktober 2023 setzte der UN-Menschenrechtsrat die Arbeitsgruppe für die Rechte von Bauern und anderen in ländlichen Gebieten tätigen Personen ein, die aus fünf unabhängigen Expertinnen und Experten besteht. Die Arbeitsgruppe nahm ihre Tätigkeit im Mai 2024 auf.

Der Arbeitsgruppe erhielt das Mandat, die 2018 verabschiedete Erklärung der Vereinten Nationen über die Rechte von Bauern und anderen im ländlichen Raum tätigen Personen (UNDROP) zu fördern, Lücken in ihrer Umsetzung zu identifizieren, bewährte Praktiken zu verbreiten, den Austausch und die internationale Zusammenarbeit zu erleichtern und dem Menschenrechtsrat und der UN-Generalversammlung Bericht zu erstatten.

Die Arbeitsgruppe kann eine Katalysatorenrolle für die UNDROP spielen, indem sie Sichtbarkeit und Unterstützung bietet, um die Förderung und den Schutz der in der Erklärung verankerten Rechte voranzutreiben, indem sie die Auswirkungen der Erklärung verdeutlicht, die wichtigsten Herausforderungen bei ihrer Umsetzung identifiziert und konkrete Massnahmen empfiehlt, die von Staaten und anderen Akteuren ergriffen werden sollten.

Die Arbeitsgruppe und alle an der Umsetzung der UNDROP beteiligten Akteur:innen müssen das Recht der Bäuerinnen und Bauern auf aktive und freie Beteiligung an allen Entscheidungsprozessen gewährleisten, die ihr Leben, ihr Land, ihre anderen natürlichen Ressourcen und ihre Lebensgrundlagen betreffen können. Es wird keine Umsetzung oder Überwachung der UNDROP ohne die volle Beteiligung von Bäuerinnen und Bauern und anderen in ländlichen Gebieten tätigen Personen geben.

► mehr: Research brief The United Nations Working Group on the rights of peasants and other people working in rural areas


FIAN Suisse/Schweiz
Combattre la faim avec les droits humains / mit Menschenrechten gegen den Hunger und für ein Leben in Würde

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Secrétariat: 15 rue des Savoises, CH-1205 Genève, Tel: +41 (0)77 429 26 30, fian@fian-ch.org
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