Notre vision

Vision

Notre vision est un monde sans faim dans lequel chaque personne a les droits et les ressources qui lui permettent de vivre dignement.

Mission

Guidés par cette vision, nous œuvrons à ce que :

  • la Suisse en tant qu’État ne viole plus les droits à l’alimentation et à l’eau à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, mais, au contraire, respecte, protège et mette en œuvre pleinement ces droits;
  • les communautés dans les pays du Sud dont les droits à l’alimentation et à l’eau sont menacés ou violés recouvrent la jouissance de ces droits;
  • les autorités suisses à tous niveaux mettent pleinement en œuvre les recommandations du comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies, et ainsi se conforment à leurs obligations de réaliser ces droits pour toutes et tous;
  • les entreprises domiciliées en Suisse n’agissent plus en contradiction avec les droits à l’alimentation et à l’eau dans les pays du Sud, mais au contraire respectent pleinement ces droits;
  • les habitantes et habitants de la Suisse adoptent un comportement de consommateurs qui ne porte pas atteinte aux droits à l’alimentation et à l’eau des personnes dans les pays du Sud.

Objectifs

La sous-alimentation et la faim sont en grande majorité le résultat de violations du droit à une alimentation adéquate.

Il y a violation ou abus du droit à l’alimentation quand

  • l’État n’assume pas ses obligations de respecter, protéger et mettre en œuvre le droit à l’alimentation des personnes dans les pays du Sud ou en Suisse ;
  • les entreprises multinationales transgressent leurs obligations en matière de droits humains de respecter le droit à l’alimentation des populations.

C’est pourquoi nous nous mobilisons pour que la Suisse et les entreprises suisses cessent de violer le droit à l’alimentation et pour que le droit à l’alimentation devienne justiciable au niveau international. A ces fins, notre travail consiste à remplir les objectifs suivants :

  • La mise en œuvre des recommandations adressées à la Suisse par le Comité des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (DESC) de l’ONU : rendre publiques les recommandations et conseiller les autorités dans la réalisation de ces droits, notamment avec le travail de la « Coalition DESC » (2011 et 2012).
  • La mise en œuvre des obligations extraterritoriales de la Suisse selon « Les Principes de Maastricht sur les obligations extraterritoriales des États dans le domaine des DESC » : Promouvoir les obligations, conseiller les autorités et surveiller leurs actions de mise en oeuvre de ces obligations (à partir de 2012).
  • Le renforcement des droits humains dans la politique des affaires économiques étrangères de la Suisse : Soutenir les efforts pour l’élaboration d’un concept d’approche globale sur le thème économie et droits humains qui soit contraignant pour les services publics et qui vise à créer une cohérence entre les politiques des départements et les services de l’administration.
  • La création de bases légales pour l’obligation de diligence en matière de droits humains pour les entreprises suisses concernant leurs activités, leurs filiales et sous-traitants et la possibilité pour les victimes d’abus de droits humains d’avoir recours en Suisse (dans le cadre de la campagne « Droit sans frontières » ; depuis 2011).
  • La création de bases légales pour imposer des études d’impact sur les droits humains concernant les accords de commerce et d’investissement existants et à venir, ainsi que concernant les garanties contre les risques à l’exportation.
  • La réforme du point de contact national pour la promotion des Principes directeurs de l’OCDE pour les entreprises multinationales.
  • La signature et ratification du Protocole facultatif au Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels par la Suisse : Nous participons à la campagne internationale sur la ratification du Protocole facultatif qui permet les recours au niveau international contre des violations du droit à l’alimentation et des autres droits économiques, sociaux et culturels (à partir de  2013).
  • Un comportement des consommateurs qui soit compatible avec les droits humains : Nous sensibilisons le public sur le fait d’avoir des habitudes de consommation qui n’interfèrent pas avec le droit à l’alimentation des personnes dans les pays du Sud.

Les mesures mentionnées ci-dessus contribuent aux conditions générales favorables pour les populations concernées dans les pays du Sud. Elles ne remplacent pas l’action des communautés concernées elles-mêmes qui visent des améliorations concrètes dans une situation spécifique. Nous soutenons ces communautés de deux manières :

  • Actions urgentes : Dans les cas de violation du droit à l’alimentation, nous envoyons les actions  urgentes de FIAN International à nos membres et aux personnes intéressées pour qu’ils puissent y participer.
  • Suivi de cas : Nous nous engageons avec différentes mesures en faveur des communautés menacées dans des cas concrets de violations du droit à l’alimentation.