Un pas historique vers une meilleure protection des droits des familles paysannes |
Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies vient d’adopter à majorité le 28 septembre 2018 une déclaration qui protège les droits des familles paysannes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales, dont les pêcheurs et les nomades.
La déclaration est d‘une grande importance symbolique pour les personnes qui travaillent dans les zones rurales. « Pour nous, l’adoption de la déclaration témoigne du respect qui est accordé à notre travail », dit Elizabeth Mpofu, coordinatrice générale du mouvement paysan international La Via Campesina qui représente 250 millions de paysannes et paysans à travers le monde.
Elizabeth Mpofu a fait le voyage depuis le Zimbabwe pour faire entendre la voix des paysannes aux Nations Unies. Elle fait partie d’une délégation internationale qui s’est mobilisée pour cette déclaration. « Nous nourrissons le monde et subissons en même temps de graves discriminations », poursuit-elle. La déclaration va guider les États et les aider à mettre en place des politiques plus efficaces pour lutter contre la faim et la pauvreté. L’agriculture familiale doit être mieux soutenue, et la reconnaissance et le renforcement des droits des familles paysannes en est la clef. En Afrique, en Asie et en Amérique latine, chaque jour des paysans et paysannes qui luttent pour leurs droits sont menacé·e·s ou assassiné·e·s.
La Suisse a voté en faveur de cette déclaration. Alors qu’en 2012, elle ne voyait pas le besoin pour une telle déclaration, une large campagne portée par la société civile et des parlementaires a mené la Confédération à développer une démarche proactive. Elle a participé de manière positive aux efforts du groupe de travail intergouvernemental qui a élaboré pendant 6 ans le texte de la déclaration.
Pain pour le prochain, Action de Carême, Uniterre, EPER, SWISSAID, CETIM et FIAN Suisse se sont
engagées pour cette déclaration aux côtés de leurs partenaires du Sud depuis de longues années.
► lire la suite : article au site web
Erklärung der Rechte der Bäuerinnen und Bauern: Annahme im Menschenrechtsrat! |
Der UN-Menschenrechtsrat hat am 28. September 2018 mit grosser Mehrheit eine Deklaration verabschiedet, die die Rechte von Bauernfamilien und anderer Menschen, die auf dem Land arbeiten, schützt. Dazu gehören auch Fischergemeinden und Nomadenvölker.
Die Uno-Deklaration ist für die Betroffenen von grosser symbolischer Bedeutung. «Ihre Verabschiedung bedeutet Respekt für unsere Arbeit», sagt Elizabeth Mpofu, Generalkoordinatorin der internationalen Bauernbewegung La Via Campesina, die weltweit 250 Millionen Bäuerinnen und Bauern vertritt. Mpofu ist aus Zimbabwe angereist, damit die Stimme der Betroffenen an der Uno gehört wird. Sie ist Mitglied einer internationalen Delegation, die seit Jahren auf den heutigen Tag hingearbeitet hat. «Wir ernähren die Welt und werden gleichzeitig diskriminiert», fährt die engagierte Bäuerin aus Zimbabwe fort. Die Deklaration gibt den Staaten Richtlinien für eine Politik an die Hand, die Hunger und Armut effizient bekämpft. Denn hierzu muss die bäuerliche Landwirtschaft besser unterstützt werden. Die Anerkennung und Stärkung der Bauernrechte ist dafür zentral. In Afrika, Asien und Lateinamerika werden tagtäglich Bauern und Bäuerinnen bedroht oder gar ermordet.
Die Schweizer Regierung hat für die Deklaration gestimmt, während sie 2012 noch keine Notwendigkeit für eine solche Deklaration sah. Eine gross angelegte Kampagne der Schweizer Zivilgesellschaft und Parlamentariern konnte die Schweiz umstimmen. Seiher nahm sie konstruktiv an der zwischenstaatlichen Arbeitsgruppe teil, die während sechs Jahren den Text der Deklaration erarbeitete. Brot für alle, Fastenopfer, Uniterre, HEKS, SWISSAID, CETIM und FIAN Schweiz haben sich gemeinsam mit ihren Partnern im Süden aktiv für diese Deklaration eingesetzt.
► weiterlesen: Artikel in der Website
La société civile appelle la Suisse à s’impliquer dans les négociations du traité des Nations Unies |
À la mi-octobre, le Groupe de travail intergouvernemental des Nations Unies à Genève négociera le premier projet de texte de la Convention des Nations Unies sur les sociétés transnationales et les droits humains. Au cours des trois dernières années, des sessions préparatoires ont été organisées, que FIAN a activement accompagnées. Depuis l’automne dernier, FIAN Suisse et les organisations partenaires ont organisé trois réunions d’échanges multipartites avec l’administration fédérale et des juristes, ainsi qu’une réunion informelle avec le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
L’accord qui en résultera sera le premier texte traitant de la prévention des violations des droits humains par l’économie transnationale, de l‘accès à la justice et du dédommagement des victimes, de la coopération entre les États et de l‘uniformisation des normes juridiques. Compte tenu de l’importance fondamentale de cet accord, les victimes de violations des droits humains et la société civile attendent de tous les États qu’ils participent activement et de manière substantielle à sa rédaction. Mais c’est précisément ce que la Suisse a rejeté lors de la dernière réunion. Ce faisant, la Suisse enfreint son obligation internationale de protéger les droits humains.
La société civile a donc lancé un appel à la Suisse pour qu’elle participe activement et substantiellement à la quatrième session du Groupe de travail des Nations Unies, qu’elle défende les points essentiels du projet, qu’elle remédie aux lacunes encore importantes du texte et qu’elle contribue au contenu du projet avec son expertise.
A la date du 5 octobre, cet appel a été signé par : Amnesty International section suisse, Arbeitsgruppe Schweiz-Kolumbien, Action de carême, FIAN Suisse, Société pour les peuples menacés, Union syndicale suisse et Unia.
Une véritable protection des droits humains ne peut être garantie que par une réglementation et des mesures contraignantes. C’est une tâche centrale de l’État à laquelle il ne peut échapper. Dans un exposé détaillé (en allemand), FIAN Suisse démontre que la Suisse est régie par le droit international et s’est engagée à coopérer à la rédaction d’un tel accord.
De nombreuses organisations de la société civile, dont FIAN Suisse, participeront à la 4ème session, échangeront avec les délégations des États et présenteront leurs analyses. Dans le monde entier, des appels ont été lancés aux États pour qu’ils contribuent activement et de manière constructive au développement de cet accord. Nous comptons sur la Suisse !
► Appel de la société civile suisse (en allemand)
► Exposé détaillé « Pourquoi la Suisse doit participer activement à la rédaction de la Convention des Nations Unies sur les entreprises transnationales et les droits humains » (en allemand)
► vers la page thématique de FIAN Suisse sur la Convention des Nations Unies sur les sociétés transnationales et les droits humaines
Abkommen zu Transnationalen Konzernen und Menschenrechten: Entwurf / Mehrparteien-Austausch / Aufruf an die Schweiz |
Mitte Oktober wird die Zwischenstaatliche UN-Arbeitsgruppe in Genf über den ersten Textentwurf des UN-Abkommens zu Transnationalen Konzernen und Menschenrechten verhandeln. In den letzten drei Jahren haben vorbereitende Sessionen statt gefunden, die FIAN intensiv begleitet hat. Seit letztem Herbst hat FIAN Schweiz zusammen mit Partnerorganisationen drei Mehrparteien-Austauschtreffen mit der Bundesverwaltung und Vertreterinnen der Rechtswissenschaft und ein informelles Treffen mit dem EDA abgehalten.
Das entstehende Abkommen wird das erste Vertragswerk sein, das die Verhinderung von Menschenrechtsverstössen durch die transnationale Wirtschaft, den Zugang zu Recht und Wiedergutmachung für die Opfer, die Zusammenarbeit der Staaten und die Standardisierung von Rechtsnormen zum Gegenstand hat. Angesichts der fundamentalen Wichtigkeit dieses Abkommens erwarten die Opfer von Menschenrechtsverstössen und die Zivilgesellschaft von allen Staaten, aktiv und substantiell an der Ausarbeitung mitzuwirken. Genau dies hat aber die Schweiz auch an den letzten Treffen abgelehnt. Damit bricht die Schweiz ihre völkerrechtlich verankerte Pflicht zum Schutz der Menschenrechte.
Die Zivilgesellschaft hat deshalb einen Aufruf an die Schweiz lanciert, an der 4. Session der UN-Arbeitsgruppe aktiv und substantiell mitzuwirken, die grundlegenden Eckpunkte des Entwurfs zu verteidigen, an der Behebung der wesentlichen Mängel mitzuarbeiten und mit ihrer Expertise zur inhaltlichen Weiterentwicklung des Entwurfs beizutragen. Diesen Aufruf unterzeichnet haben (Stand 5. Oktober 2018): Amnesty International Schweizer Sektion, Arbeitsgruppe Schweiz-Kolumbien, Fastenopfer, FIAN Schweiz, Gesellschaft für bedrohte Völker, Schweizerischer Gewerkschaftsbund und Unia.
Ein echter Schutz der Menschenrechte ist nur über Regulierung und verbindliche Massnahmen zu gewährleisten. Dies ist eine zentrale Staatsaufgabe, der sich der Staat nicht entziehen darf. In einem detaillierten Argumentarium weist FIAN Schweiz nach, dass die Schweiz völkerrechtlich verpflichtet ist und sich auch schon selbst verpflichtet hat, an der Ausarbeitung solch eines Abkommens mitzuwirken.
Zahlreiche zivilgesellschaftliche Organisationen, unter ihnen FIAN Schweiz, werden an der 4. Session teilnehmen, sich mit den staatlichen Delegationen austauschen und selbst intervenieren. In aller Welt sind Aufrufe an die Staaten ergangen, aktiv und konstruktiv zur Entwicklung des Abkommens beizutragen. Wir zählen auf die Schweiz!
► Aufruf der Zivilgesellschaft an die Schweiz
► Argumentarium «Warum sich die Schweiz aktiv an der Ausarbeitung des UN-Abkommens zu Transnationalen Konzernen und Menschenrechten beteiligen muss»
► zur Themenseite über das UN-Abkommen zu Transnationalen Konzernen und Menschenrechten
Examen de la Suisse au Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies |
Chaque 5 ans, tous les pays sont examinés par le Comité des droits économiques, sociaux et culturels (DESC) des Nations Unies qui analyse l’état de réalisation des DESC, y compris le droit à l’alimentation, au niveau national.
La Suisse avait soumis ses deuxième et troisième rapports en 2009 avec 6 années de retard. A l’époque, FIAN Suisse avait coordonné la rédaction d’un rapport parallèle élaboré par une large coalition d’organisations de la société civile. Les expert.e.s du comité avaient largement relayé les recommandations de la société civile dans ses observations finales.
En février passé, la Suisse a soumis son 4e rapport.
Depuis cet été, FIAN Suisse coordonne le groupe de travail « Pacte I » de la Plateforme des ONG suisses pour les droits humains qui regroupe 17 organisations de la société civile. Ce groupe a soumis un rapport (Contributions pour la « List of Issues »), qui regroupe les principales préoccupations de la société civile, au Comité en vue de la pré-session qui aura lieu le 15 octobre prochain. Lors de cette session, seul.e.s les expert.e.s en charge de l’examen de la Suisse et la société civile seront présent.e.s.
Nous aurons l’occasion de présenter oralement nos principales questions qui concernent, entre autres, le manque de justiciabilité des DESC en Suisse et de cohérence des politiques publiques, les traitements dégradants qui sont infligés aux personnes renvoyées de Suisse ou encore la discrimination subie par les femmes, les LGBTIQ, les personnes en situation de handicap et les personnes précarisées, notamment en matière d’aide sociale. La pré-session permettra d’initier le dialogue avec les expert.e.s, de les informer et de répondre à leurs questions. Suite à cet échange, les expert.e.s composeront une liste de questions à l’intention de la Suisse qui devra y répondre lors de l’examen à proprement parler qui aura lieu en fin d’année prochaine.
Staatenberichtsverfahren vor dem UN-Wirtschafts- und Sozialausschuss: FIAN Schweiz koordiniert die Zivilgesellschaft |
Alle fünf Jahre wird jedes Land vom UN-Ausschuss für wirtschaftliche, soziale und kulturelle Rechte (wskR) überprüft, der den Stand der Verwirklichung dieser Rechte, einschliesslich des Rechts auf Nahrung, auf nationaler Ebene analysiert.
Die Schweiz hatte 2009 mit sechs Jahren Verspätung den 2. und 3. Staatenbericht eingereicht. Damals hatte FIAN Schweiz die Abfassung eines Parallelberichts koordiniert, der von einer grossen Koalition zivilgesellschaftlicher Organisationen der Westschweiz ausgearbeitet wurde. Die ExpertInnen des Ausschusses griffen die Empfehlungen der Zivilgesellschaft weitgehend in ihren Abschliessenden Empfehlungen auf.
Im vergangenen Februar reichte die Schweiz ihren vierten Staatenbericht ein. Seit dem Sommer koordiniert FIAN Schweiz die Arbeitsgruppe «Pakt I» der NGO-Plattform Menschenrechte Schweiz, an der 17 zivilgesellschaftliche Organisationen teilnehmen. Diese Arbeitsgruppe reichte dem Ausschuss im Hinblick auf die Vor-Session am kommenden 15. Oktober einen Bericht ein, der die wichtigsten Anliegen der Zivilgesellschaft umfasst (Zivilgesellschaftlicher Beitrag zur List of Issues). An der Vor-Session nehmen nur die mit der Überprüfung der Schweiz betrauten ExpertInnen und die Zivilgesellschaft teil.
Wir werden die Gelegenheit haben, die wichtigsten Anliegen mündlich vorzubringen, u.a. die fehlende Einklagbarkeit der wskR in der Schweiz, die mangelnde Politikkohärenz, die erniedrigende Behandlung der aus der Schweiz auszuschaffenden Personen oder die von Frauen, LGBTIQ, Behinderten und in Armut lebenden Menschen erfahrene Diskriminierung, insbesondere bezüglich Sozialhilfe. Die Vor-Session wird es erlauben, den Dialog mit den ExpertInnen zu initiieren, sie zu informieren und ihre Fragen zu beantworten. Anschliessend werden die ExpertInnen eine Frageliste («List of Issues») an die Schweiz zusammenstellen, die an der eigentlichen Überprüfung Ende nächsten Jahres darauf antworten muss.
► mehr: Themenseite zum Internationaler Pakt über wirtschaftliche, soziale und kulturelle Rechte (WSK-Pakt), einschliesslich zum Staatenberichtverfahren
En portrait : Actares demande aux entreprises suisses de respecter les droits humains |
Les activités des grandes entreprises suisses ont souvent des conséquences importantes pour les populations locales. Les banques financent des projets de construction de barrages, qui causent le déplacement de villages entiers, ou des pipelines pétroliers qui polluent l’eau des populations locales. Des groupes de l’alimentation exercent leur puissance sur le marché par leurs achats de cacao ou de café, au détriment des petits producteurs. Des fabricants d’articles de luxe travaillent de l’or dont la provenance n’est pas toujours claire – une partie de l’or extrait dans le monde vient de petites exploitations minières où les travailleurs sont exposés à de très hauts risques pour leur santé.
Actares est une association regroupant des personnes individuelles, des ONG et des collectivités publiques qui s’engagent entre autres pour que les entreprises suisses cotées en bourse pratiquent une économie responsable dans les pays du sud. Actares représente près de 1300 membres et recherche en leur nom à dialoguer avec les entreprises – par des échanges de correspondance, des rencontres directes ou des interventions dans les assemblées générales.
Les revendications d’Actares touchent le respect des besoins des collectivités locales et des espaces de vie des peuples indigènes, des standards minimals dans la règlementation du travail, des prix justes dans les achats de produits agricoles, et le renoncement absolu aux pots de vins versés aux autorités locales.
La vulnérabilité des communautés locales dans les pays du sud est due entre autres au fait que leurs autorités ne réglementent pas assez strictement les activités des entreprises multinationales. Pour contrecarrer cette situation, Actares s’engage pour que les entreprises suisses ne péjorent pas les conditions d’existence des populations vulnérables : les entreprises doivent respecter leur droit à un environnement intact et prendre au sérieux les groupes qui les interpellent à ce sujet.
► pour en savoir plus sur les activités d’Actares : www.actares.ch
Im Porträt: Actares verlangt von Schweizer Unternehmen die Respektierung der Menschenrechte |
Die Tätigkeit grosser Schweizer Unternehmen hat oft weitreichende Folgen für die lokale Bevölkerung. Banken finanzieren Staudammprojekte, die zur Zwangsumsiedlung ganzer Dörfer führen oder Öl-Pipelines, die das Trinkwasser der lokalen Bevölkerung verschmutzen. Nahrungsmittelkonzerne spielen beim Einkauf von Kakao oder Kaffee ihre Marktmacht gegenüber Kleinbauern aus. Produzenten von Luxusartikeln verarbeiten Gold, das möglicherweise aus dem Kleinbergbau stammt, in dem sich Arbeiter höchsten Gesundheitsrisiken aussetzen.
Actares ist eine Vereinigung von Privatpersonen, NGOs und öffentlichen Institutionen, die sich bei Schweizer börsenkotierten Unternehmen unter anderem für ein verantwortungsvolles Wirtschaften in Ländern des Südens einsetzt. Actares vertritt gut 1’300 Mitglieder und sucht in deren Namen den Dialog mit Unternehmen – im schriftlichen Kontakt, im direkten Gespräch oder durch Auftritte an Generalversammlungen.
Zu den Anliegen von Actares gehören die Rücksicht auf die Bedürfnisse lokaler Gemeinschaften und die Lebensräume indigener Völker; arbeitsrechtliche Mindeststandards; faire Preise beim Einkauf von landwirtschaftlichen Produkten; kompletter Verzicht auf Schmiergeldzahlungen an lokale Behörden.
Die Verletzlichkeit lokaler Gemeinschaften in Ländern des Südens liegt unter anderem darin begründet, dass ihre Regierungen multinationale Unternehmen nicht genügend stark regulieren. Actares gibt Gegensteuer und setzt sich dafür ein, dass Schweizer Unternehmen nicht die Lebensbedingungen von verletzlichen Menschen verschlechtern: Unternehmen sollen deren Recht auf eine intakte Umwelt respektieren und sie als Anspruchsgruppe ernst nehmen.
► mehr zur Arbeit von Actares: www.actares.ch
FIAN Suisse/Schweiz
Combattre la faim avec les droits humains / mit Menschenrechten gegen den Hunger und für ein Leben in Würde
Secrétariat: 15 rue des Savoises, CH-1205 Genève, Tel: +41 (0)77 429 26 30, fian@fian-ch.org
Regionalbüro Deutschschweiz: Quellenstrasse 31, CH-8005 Zürich, Tel: +41 (0)76 420 85 04, kontakt@fian-ch.org
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