Newsletter 1 / 2017

Avec la première infolettre cette année nous souhaitons à tous les lecteurs une bonne année pleine de perspectives réjouissantes ! Dans cette infolettre nous informons des résultats de deux des quatre travaux qui ont été élaborés dans le cadre de la « Human Rights Clinic » à l’université de Bâle, accompagnés par FIAN Suisse.

Mit dem ersten Newsletter in diesem Jahr wünschen wir allen LeserInnen ein gutes neues Jahr mit vielen erfreulichen Perspektiven! In diesem Newsletter berichten wir über die Resultate von zwei der vier Arbeiten, die im Rahmen der «Human Rights Clinic» an der Universität Basel mit Begleitung von FIAN Schweiz ausgearbeitet wurden.

> L’introduction de l’étude de l’impact sur les droits humains en Suisse
> Die Einführung von Menschenrechtsverträglichkeitsprüfungen in der Schweiz
> La justiciabilité des droits économiques, sociaux et culturels en Suisse
 > Die Einklagbarkeit von wirtschaftlichen, sozialen und kulturellen Rechten in der Schweiz
Vom Ausland finanzierte Baumpflanzungen bedrohen die Ernährungsgrundlage dieser Gemeinschaft in Mozambique. Eine Menschenrechtsverträglichkeitsprüfung wäre nötig gewesen.

Vom Ausland finanzierte Baumpflanzungen bedrohen die Ernährungsgrundlage dieser Gemeinschaft in Mozambique. Eine Menschenrechtsverträglichkeitsprüfung wäre nötig gewesen. / Des plantatations d’arbres, financées par l’étranger, menacent les bases d’alimentation de cette communauté en Mozambique. Une étude de l’impact sur les droits humains aurait été nécessaire.

L’introduction de l’étude de l’impact sur les droits humains en Suisse

Les états sont obligés par des traités sur les droits de l’homme de respecter les droits de l’homme sur leur propre territoire national ainsi qu’à l’étranger. La Suisse est aussi tenue de respecter le droit à l’alimentation dans les Pays du Sud. La Suisse ne doit pas compromettre ou violer le droit à l’alimentation par ses actes et ses omissions.

Afin de garantir cela, la Suisse doit soumettre ses « actes » – stratégies, programmes, projets, lois et ordonnances, traités, politique dans les organisations internationales – à un contrôle approprié. Un excellent instrument à cet effet est l’étude de l’impact sur les droits humains (EIDH).

Le concept de l’EIDH a déjà paru en 1979. Depuis, divers parties exigent les EIDH. Mais en Suisse comme ailleurs, celles-ci ne sont pas prescrites et il n’existe pas de méthodologie directement applicable au sens d’un « tool ». A l’instigation de et accompagnée par FIAN Suisse, la « Human Rights Clinic » de l’université de Bâle a élaboré un premier fondement pour l’institutionnalisation des EIDH en Suisse.

L’étude « Human Rights Impact Assessments » parvient aux conclusions suivantes :

  • Il n’y a pas d’obligation explicite d’exécution d’EIDH. Jusqu’à présent une obligation a été établie qu’en « soft law ».
  • Les états sont tout de même obligés d’exécuter des EIDH. Cette obligation peut être dérivée des traités internationaux. Cette obligation est aussi valable pour des actes étatiques qui ont lieu, respectivement qui ont un impact en dehors du propre territoire.
  • Une méthode d’exécution de EIDH peut consister en les huit pas suivants: 1: analyse du projet / 2 : hypothèse d’impact et identification de groupes potentiellement vulnérables / 3 : analyse de la base légale / 4 : collecte de renseignements / 5 : information et consultation des personnes concernées / 6 : analyse des informations obtenues / 7 : rédaction d’un rapport récapitulatif / 8 : suivi de la mise en œuvre.
  • Politiques, stratégies, décrets, programmes, projets, mesures et autres qui présentent une grande probabilité de restriction des droits de l’homme doivent être soumis à des EIDH – ainsi que des stratégies et des positions de la Suisse auprès d’organisations interétatiques.
  • Un décret propre à ce sujet (loi et/ou ordonnance) pourrait être nécessaire pour établir les EIDH dans la loi.
  • La mise en place d’une commission étatique responsable des EIDH est essentielle pour l’institutionnalisation et la future mise en œuvre d’EIDH en Suisse.
  • L’étude de l’impacts sur l’environnement (EIE) et ses bases légales peuvent servir de bons guides pour le développement de l’institutionnalisation légale d’EIDH.

FIAN Suisse continuera à suivre les futurs développements et les concrétisations à ce sujet en 2017.

► Voir la page thématique détaillée de FIAN Suisse (en allemand).

Die Einführung von Menschenrechtsverträglichkeitsprüfungen in der Schweiz

Staaten sind durch internationale Menschenrechtsverträge verpflichtet, die Menschenrechte im In- und Ausland zu achten. Auch die Schweiz ist verpflichtet, das Recht auf Nahrung im globalen Süden zu achten. Die Schweiz darf das Recht auf Nahrung nicht durch ihre Handlungen und Unterlassungen gefährden oder verletzen.

Um dies zu gewährleisten, muss die Schweiz ihre «Handlungen» – Strategien, Programme, Projekte, Gesetze und Verordnungen, Abkommen, Politik in internationalen Organisationen u.a. – einer entsprechenden Prüfung unterziehen. Ein hervorragendes Instrument dazu ist die Menschenrechtsverträglichkeitsprüfung (MVP).

Das Konzept der MVPs tauchte bereits 1979 auf. Seither werden MVPs von verschiedenen Seiten gefordert. Doch sind MVPs in der Schweiz und anderswo weder vorgeschrieben noch existiert dazu eine unmittelbar anwendbare Methodik im Sinne eines «Tools». Auf Anregung und mit Begleitung von FIAN Schweiz hat deshalb die «Human Rights Clinic» an der Universität Basel eine erste Grundlage zur Institutionalisierung von MVPs in der Schweiz erarbeitet.

Die Studie «Die Einführung von Menschenrechtsverträglichkeitsprüfungen in der Schweiz» (gekürzte Übersetzung auf Deutsch) kommt zu folgenden Ergebnissen:

  • Es besteht keine explizite rechtliche Verpflichtung zur Durchführung von MVPs. Bis anhin ist diese Verpflichtung nur in «soft law» explizit statuiert worden.
  • Trotzdem haben Staaten eine Verpflichtung zur Durchführung von MVPs, die aus internationalen Abkommen abgeleitet werden kann – auch für staatliche Handlungen, die ausserhalb des eigenen Territoriums stattfinden bzw. sich auswirken.
  • Eine Methode zur Durchführung von MVPs kann aus folgenden acht Schritten bestehen: 1: Analyse des Vorhabens / 2: Wirkungshypothesen und Ermittlung potentiell verletzlicher Gruppen / 3: Ermittlung der Rechtsgrundlage für Verpflichtungen / 4: Informationsgewinnung / 5: Information und Konsultation der Beteiligten / 6: Analyse der gewonnenen Information / 7: Erstellung eines zusammenfassenden Berichts / 8: Umsetzungsüberwachung und Folgekontrolle.
  • Politiken, Strategien, Erlasse, Programme, Projekte, Massnahmen u.ä., die eine hohe Wahrscheinlichkeit aufweisen, Menschenrechte zu beeinträchtigen, müssen MVPs unterworfen werden – auch Strategien und Positionen der Schweiz in zwischenstaatlichen Organisationen.
  • Für die rechtliche Etablierung von MVPs dürfte der Bedarf nach einem eigenen Erlass (Gesetz und/oder Verordnung) bestehen.
  • Die Schaffung eines für MVPs verantwortlichen staatlichen Gremiums ist essentiell für die Institutionalisierung und künftige Praxis von MVPs in der Schweiz.
  • Die Umweltverträglichkeitsprüfung (UVP) und ihre rechtlichen Grundlagen stellen eine gute Orientierung für die Entwicklung der rechtlichen Institutionalisierung von MVPs dar.

FIAN Schweiz wird die weitere Entwicklung und Konkretisierung dieser Thematik 2017 weiter verfolgen.

►Studie «Human Rights Impact Assessments» (Original auf Englisch)

► zur ausführlichen Themenseite von FIAN Schweiz

La justiciabilité des droits économiques, sociaux et culturels en Suisse

Même si la Suisse s’est engagée à garantir les droits de l’homme économiques, sociaux et culturels (droits ESC, auxquels appartient aussi le droit à l’alimentation) d’une même ampleur que les droits de l’homme civils et politiques, les droits ESC sont toujours au second plan. Malgré l’avis contraire de la doctrine dominante en Suisse, le Conseil Fédéral et le Tribunal Fédéral déclinent la justiciabilité des droits ESC. Le comité des droits ESC de l’ONU a réprimandé la Suisse à cause de cette attitude négative en 1998 et en 2010.

Le travail de Master « The Justiciability of Economic, Social and Cultural Rights in Switzerland » écrit par Florentin Weibel dans le cadre de la « Human Rights Clinic » de l’université de Bâle et soutenu par FIAN Suisse analyse le développement de la reconnaissance de la justiciabilité depuis 2010.

Fondé sur une analyse, ce travail émet des recommandations comment promouvoir la reconnaissance de la justiciabilité des droits ESC. Les recommandations les plus importantes sont:

1) Faire la différence entre « justiciabilité » et « applicabilité directe » en cas d‘application des droits de l’homme. Les droits de l’homme sont formulés d’une manière vague et doivent être précisés par la juridiction.

2) Montrer l’importance de la ratification de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées et du 3e Protocole facultatif à la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant pour la question de la justiciabilité des droits ESC.

3) Réprimander concrètement la violation des droits fondamentaux et des droits de l’homme devant le Tribunal fédéral. Les avocats devraient invoquer les droits ESC dans leurs plaintes devant le Tribunal fédéral.

► Voir la page thématique détaillée de FIAN Suisse (en allemand)

Die Einklagbarkeit von wirtschaftlichen, sozialen und kulturellen Rechten in der Schweiz

Obwohl sich die Schweiz verpflichtet hat, wirtschaftliche, soziale und kulturelle Menschenrechte (WSK-Rechte, wozu auch das Recht auf Nahrung gehört) im gleichen Umfang zu garantieren wie bürgerliche und politische Menschenrechte, fristen WSK-Rechte noch immer ein Schattendasein. Trotz gegenteiliger Meinung der herrschenden Lehre in der Schweiz lehnen der Bundesrat und das Bundesgericht die Einklagbarkeit (Justiziabilität) der WSK-Rechte ab. Der UNO-Ausschuss für WSK-Rechte hat die Schweiz 1998 und 2010 für diese ablehnende Haltung gerügt.

Die von Florentin Weibel im Rahmen der Human Rights Clinic der Universität Basel geschriebene und von FIAN Schweiz unterstützte Masterarbeit «The Justiciability of Economic, Social and Cultural Rights in Switzerland» analysiert nun, wie sich die Anerkennung der Einklagbarkeit seit 2010 entwickelt hat.

Gestützt auf eine eingehende Analyse gibt die Arbeit Empfehlungen ab, wie die Anerkennung der Einklagbarkeit von WSK-Rechten gefördert werden kann. Die wichtigsten Empfehlungen sind:

1) Im Anwendungsfall von Menschenrechten zwischen «Justiziabilität» und «direkter Anwendbarkeit» unterscheiden. Menschenrechte sind vage formuliert und bedürfen der Präzisierung durch die Rechtsprechung.

2) Die Wichtigkeit der Ratifizierungen des UNO-Übereinkommens über die Rechte von Menschen mit Behinderungen und des 3. Fakultativprotokolls zur UNO-Kinderrechtskonvention für die Fragestellung der Einklagbarkeit von WSK-Rechten aufzeigen.

3) Die Verletzung von Grund- und Menschenrechten vor dem Bundesgericht konkret rügen. Anwälte sollten die WSK-Rechte in ihren Beschwerden vor Bundesgericht substantiieren.

► zum ausführlichen Artikel auf der Website von FIAN Schweiz


FIAN Suisse/Schweiz
Combattre la faim avec les droits humains / mit Menschenrechten gegen den Hunger und für ein Leben in Würde

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