Christelle Genoud est membre de FIAN Suisse, doctorante en science politique à l’Université de Lausanne et chercheuse invitée à l’Université de Waterloo (Canada). Elle travaille sur la relation entre la finance et les droits de l’homme au travers de cas d’accaparement des terres pour la production d’huile de palme, ainsi que sur l’impact des certifications dites « durables » en termes d’accès à la terre.
Elle présente une série d’entretiens sur la Table Ronde pour une huile de palme durable (RSPO) avec différents acteurs travaillant sur la question de l’huile de palme.
La RSPO est un label lancé en 2004 sous la houlette du WWF, d’Unilever et de Migros. Elle réunit les acteurs de chaque échelon de la chaîne globale de valeur afin de définir les critères que la production d’huile de palme doit remplir afin d’être considérée comme durable. La RSPO a été l’objet de nombreuses critiques mettant en avant son manque de légitimité et de processus de surveillance, ainsi que la difficulté pour les petits paysans de mobiliser les ressources financières et administratives nécessaires pour être certifiés.
Mais qu’est-ce qu’une huile de palme durable ? Pour y répondre, il est important de mettre en lumière qui sont les acteurs qui réussissent à imposer leur vision de la durabilité, et qui bénéficie de ces labels.
► Entretien avec Bastien Sachet, directeur de Forest Trust (TFT)
► Entretien avec Denis Ruysschaert, Docteur en sociologie et ingénieur agronome