Newsletter 2 / 2022

> 17 avril – Journée des luttes paysannes
> 17. April – Tag des bäuerlichen Widerstands
> La responsabilité globale des entreprises et la Suisse : derniers développements
> Globale Konzernverantwortung und die Schweiz: Neuste Entwicklungen
> Entreprises et droits de l’Homme : un Comité d’expert·es de l’ONU confirme l’absence de progrès de la Suisse
> Unternehmen und Menschenrechte: UNO-Expertenkomitee bestätigt fehlende Fortschritte der Schweiz
> Mobilisation paysanne contre l’OMC – 11 juin
> Landwirtschaft gegen die Welthandelsorganisation – Demonstration am 11. Juni
17 avril – Journée des luttes paysannes

Cette année, la Via Campesina, syndicat paysan regroupant plus de 250 millions de membres à travers le monde, célèbre ses 30 ans. Lisez la Déclaration « 30 ans de luttes collectives, d’espoir et de solidarité ».

A Genève, le Comité du 17 avril a organisé une plantation de patates sur l’ancien emplacement de la coopérative maraîchère du Jardin des Charrotons, aux Cherpines. FIAN Suisse soutient cette action et la recherche de solutions pour donner un accès à la terre à celleux qui veulent la cultiver de manière durable et responsable.

► plus: Voir la vidéo de l’action

17. April – Tag des bäuerlichen Widerstands

In diesem Jahr feiert La Via Campesina, die globale Kleinbauernorganisation mit über 250 Millionen Mitgliedern, ihr 30jähriges Jubiläum. Lesen Sie hier die Deklaration «30 years of collective struggle, hope and solidarity».

In Genf organisierte das ‚Comité du 17 avril‘ eine Kartoffelpflanzaktion am früheren Betriebsstandort der Gemüsekooperative ‚Jardin des Charrotons‘ in Cherpines. FIAN Schweiz unterstützt diese Aktion und die Suche nach Lösungen, um denjenigen Zugang zu Land zu verschaffen, die es nachhaltig und verantwortlich bewirtschaften wollen.

► mehr: Vidéo der Aktion

La responsabilité globale des entreprises et la Suisse : derniers développements

Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière newsletter, FIAN Suisse a déposé une demande d’accès à des documents officiels afin de savoir pourquoi le Conseil fédéral n’avait pas donné de mandat de négociation à sa délégation en charge de la convention de l’ONU sur les sociétés transnationales et les droits humains. Les documents obtenus ont permis de faire des découvertes explosives :

  • Les services concernés de l’administration fédérale de trois départements (DFAE, DEFR, DFJP) ont effectivement préparé en automne 2021 la demande d’un mandat de négociation à l’attention du Conseil fédéral. Mais la transmission de cette demande au Conseiller fédéral Ignazio Cassis a été stoppée en haut lieu – par le secrétaire général adjoint et la secrétaire d’État du DFAE.
  • De plus, le Secrétariat général a ordonné que la Suisse « suive la même stratégie que les autres pays occidentaux, c’est-à-dire qu’elle poursuive les discussions comme elle l’a fait jusqu’à présent, sans s’impliquer formellement dans le processus de négociation ».

La position de la Suisse sur le fond, telle qu’elle est formulée dans la demande de mandat, peut être résumée comme suit :

► plus: Lire tout l’article

Globale Konzernverantwortung und die Schweiz: Neuste Entwicklungen

Wie im letzten Newsletter berichtet, stellte FIAN Schweiz ein Zugangsgesuch zu amtlichen Dokumenten, um zu erfahren, wieso der Bundesrat kein Verhandlungsmandat für die Mitarbeit am UN-Abkommen zu Transnationalen Konzernen und Menschenrechten erteilt hatte. Die erhaltenen Dokumente führten zu brisanten Erkenntnissen:

  • Die relevanten Stellen der Bundesverwaltung aus drei Departementen (EDA, WBF, EJPD) bereiteten im Herbst 2021 tatsächlich die Einholung eines Verhandlungsmandats beim Bundesrat vor. Doch die Übermittlung des Antrags an Bundesrat Ignazio Cassis wurde von höchster Stelle – dem stellvertretenden Generalsekretär und der Staatssekretärin des EDA – gestoppt.
  • Das Generalsekretariat ordnete stattdessen an, dass die Schweiz «die gleiche Strategie wie die anderen westlichen Staaten verfolgen soll, d.h. sie soll die Diskussionen wie bislang weiterverfolgen, ohne sich formell im Verhandlungsprozess einzubringen».

Die im Mandatsantrag formulierte inhaltliche Position der Schweiz lässt sich folgendermassen zusammenfassen:

► mehr: ganzen Artikel lesen (auch zu aktualisiertem Grundsatzpapier und Debatte in der Aussenpolitischen Kommission des Nationalrats)

Entreprises et droits de l’Homme : un Comité d’expert·es de l’ONU confirme l’absence de progrès de la Suisse

Suite au dernier examen de la Suisse devant le Comité de l’ONU sur les droits économiques, sociaux et culturels (CDESC), les expert·es ont demandé à la Suisse de fournir un rapport de suivi sur la mise en œuvre de leurs recommandations §9 (Institution nationale des droits de l’Homme), §11 (Entreprises et droits de l’Homme) et §41 (Garde des enfants).

La Suisse a soumis ce rapport de suivi en août 2021 au Comité. Ce rapport, extrêmement succinct et uniquement factuel, ne reflétait pas les préoccupations de la société civile. Le groupe de travail sur le Pacte I de la  Plateforme des ONG suisses pour les droits humains a donc rédigé un rapport parallèle sur ces 3 recommandations.

Le 14 avril 2022, à l’issue de l’examen de ces rapports, le Comité a envoyé une lettre aux autorités suisses pour leur faire part de son évaluation. L’évaluation du Comité relève des progrès partiels pour les recommandations des §9 et 41 et aucun progrès pour la recommandation du §11.

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Unternehmen und Menschenrechte: UNO-Expertenkomitee bestätigt fehlende Fortschritte der Schweiz

Nach der letzten Prüfung der Schweiz vor dem UN-Ausschuss für wirtschaftliche, soziale und kulturelle Rechte (CESCR) forderten die Experten die Schweiz auf, einen Folgebericht über die Umsetzung ihrer Empfehlungen § 9 (Nationale Menschenrechtsinstitution), § 11 (Unternehmen und Menschenrechte) und § 41 (Kinderbetreuungseinrichtungen) vorzulegen.

Die Schweiz legte dem Ausschuss diesen Zwischenbericht im August 2021 vor. Dieser Bericht war äusserst knapp und widerspiegelte die Bedenken der Zivilgesellschaft nicht. Die Arbeitsgruppe UNO-Pakt I der NGO-Plattform Menschenrechte Schweiz verfasste daher einen Beitrag zu diesen drei Empfehlungen.

Nach der Prüfung dieser Berichte sandte der Ausschuss am 14. April 2022 ein Schreiben an die Schweizer Behörden, um ihnen seine Bewertung mitzuteilen. Die Bewertung des Ausschusses stellt einen teilweisen Fortschritt bei den Empfehlungen in § 9 und § 41 und keinen Fortschritt bei der Empfehlung in § 11 fest.

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Mobilisation paysanne contre l’OMC – 11 juin

STOP À L’ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE (OMC) ! La souveraineté alimentaire, Maintenant ! Les droits paysans, Maintenant !

Manifestation internationale : Samedi 11 juin 2022, 14h, Place Lise Girardin, Genève

Rencontre avec les déléguéExs de La Via Campesina : lundi 13 juin, 18h30, Uni Mail, Boulevard du Pont-d’Arve 40, Genève

Premiers signataires : La Via Campesina, Uniterre, Confédération paysanne, ATTAC, Collectif BreakFree, CETIM, SolidaritéS, FIAN Suisse, MAPC, CADTM, PS Genève, Les Verts Genève, UNIA Genève, Ensemble à Gauche, Silure

Depuis la création de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 1995, La Via Campesina n’a cessé de dénoncer les politiques néolibérales et de libre-échange qui détruisent les paysanneries du monde et déstabilisent les systèmes alimentaires locaux. De Seattle à Cancun, de Hong Kong à Buenos Aires, les paysanNexs ont inspiré une grande alliance des peuples contre l’imposition d’un nouvel ordre commercial au service des entreprises transnationales et des milliardaires. Aujourd’hui, iels nous appellent de nouveau à nous opposer à la réunion ministérielle de cette organisation aux politiques criminelles à Genève en juin.

Les mobilisations paysannes et autochtones ont permis de bloquer les négociations. Depuis 2001 et l’accord de Doha, aucun nouvel accord de l’OMC n’a jamais pu être adopté. Cependant, l’accord de Marrakech s’applique : il oblige à ouvrir les marchés aux entreprises transnationales et empêche notamment la mise en place de politiques publiques ambitieuses en faveur des paysanNExs et des autres petitExs producteurTRICExs. De plus, les accords de libre-échange bilatéraux ou régionaux se sont multipliés.

Les politiques néolibérales et d’imposition du libre-échange ont fortement fragilisé les paysanneries du monde entier. Elles poussent les pays à donner la priorité aux cultures d’exportation et à dépendre des importations pour nourrir leur population. Elles accentuent l’accaparement des ressources naturelles par les transnationales, au détriment des paysanNExs et des communautés locales. Elles aggravent le réchauffement climatique en favorisant la monoculture industrielle, la déforestation, la surexploitation des sols et de l’eau ainsi que la perte de biodiversité. La santé des foyers les plus précaires est sévèrement affectée par la perte de qualité de l’alimentation issue de processus industriels et de l’exportation.

Pandémie de Covid-19, événements extrêmes liés au réchauffement climatique, guerre en Ukraine, aujourd’hui le constat est sans appel : faire dépendre l’alimentation et la santé des peuples du commerce international et des entreprises transnationales est irresponsable et criminel. Cela doit cesser. L’OMC doit sortir de l’agriculture ! La souveraineté alimentaire doit être la base des politiques agricoles et alimentaires et les pays doivent mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP) ainsi que les directives sur la pêche artisanale.

Nous exigeons des politiques publiques qui favorisent l’accès à la terre et aux ressources agricoles pour les jeunes ainsi que la mise en place de circuits courts.

Dans tous les domaines, la souveraineté des peuples est bafouée par l’OMC. Solidarité avec la lutte exemplaire de La Via Campesina en défense de la souveraineté alimentaire des peuples !

Landwirtschaft gegen die Welthandelsorganisation – Demonstration am 11. Juni

Anstelle der Welthandelsorganisation WTO: Ernährungssouveränität und Bauernrechte!

Internationale Demonstration am Samstag, 11. Juni 2022, 14 Uhr, Place Lise Girardin, Genf

Treffen mit den Delegierten von La Via Campesina: Montag, 13. Juni, 18.30 Uhr, Uni Mail, Boulevard du Pont-d’Arve 40, Genf.

Erstunterzeichnende Organisationen: La Via Campesina, Uniterre, Confédération paysanne, ATTAC, BreakFree Collective, CETIM, SolidaritéS, FIAN Schweiz, MAPC, CADTM, SP Genf, Grüne Genf, UNIA Genf, Ensemble à Gauche, Silure.

Seit der Gründung der Welthandelsorganisation (WTO) im Jahr 1995 hat die globale Kleinbauernorganisation La Via Campesina die neoliberale Politik und die Freihandelspolitik angeprangert, die die Bauernfamilien der Welt beeinträchtigen und die lokalen Nahrungsmittelsysteme destabilisieren. Heute rufen uns die Kleinbäuer:innen erneut dazu auf, uns dem Ministertreffen dieser Organisation mit ihrer destruktiven Politik im Juni in Genf zu widersetzen.

Die Mobilisierungen von Bauern und indigenen Völkern haben es ermöglicht, die Verhandlungen zu blockieren. Seit 2001 und dem Abkommen von Doha konnte nie ein neues WTO-Abkommen verabschiedet werden. Dennoch gilt das Abkommen von Marrakesch: Es zwingt zur Öffnung der Märkte für transnationale Unternehmen und verhindert eine ambitionierte Politik zugunsten von Bäuer:innen und anderen Kleinproduzent:innen. Darüber hinaus wurden immer mehr bilaterale oder regionale Freihandelsabkommen geschlossen.

Die neoliberale Politik und die Durchsetzung des Freihandels haben die Bauernfamilien auf der ganzen Welt stark geschwächt. Diese Politik drängt die Staaten dazu, den Exportkulturen den Vorrang einzuräumen und von Nahrungsmittelimporten für die Bevölkerung abhängig zu werden. Sie fördert die Beschlagnahmung natürlicher Ressourcen durch transnationale Konzerne auf Kosten der Bauern und der lokalen Gemeinschaften. Sie verschärft die globale Erwärmung, indem sie industrielle Monokulturen, Entwaldung, Übernutzung von Böden und Wasser sowie den Verlust der Artenvielfalt fördert. Die Gesundheit der ärmsten Haushalte wird durch die niedrige Qualitäts von Nahrungsmitteln aus industriellen Prozessen und dem Import stark beeinträchtigt.

Covid-19-Pandemie, Extremereignisse im Zusammenhang mit der globalen Erwärmung, Krieg in der Ukraine – die heutige Lage ist eindeutig: Die Ernährung und die Gesundheit der Menschen vom internationalen Handel und von transnationalen Unternehmen abhängig zu machen, ist unverantwortlich und destruktiv. Dies muss ein Ende haben: Die WTO muss sich aus der Landwirtschaft zurückziehen! Ernährungssouveränität muss die Grundlage der Agrar- und Ernährungspolitik sein, und die Staaten müssen die UN-Erklärung über die Rechte der Bäuer:innen (UNDROP) sowie die Richtlinien für Kleinfischerei umsetzen.

Wir fordern eine Politik, die den Zugang zu Land und landwirtschaftlichen Ressourcen für junge Menschen sowie die Einrichtung von kurzen Kreisläufen fördert.


FIAN Suisse/Schweiz
Combattre la faim avec les droits humains / mit Menschenrechten gegen den Hunger und für ein Leben in Würde

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Secrétariat: 15 rue des Savoises, CH-1205 Genève, Tel: +41 (0)77 429 26 30, fian@fian-ch.org
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